Généralités : Ordizan (nom occitan : Ordizan) est une commune située dans le département des Hautes-Pyrénées (Communauté de communes de la Haute-Bigorre), en région Occitanie. Ordizan est rattachée au canton de Bagnères-de-Bigorre depuis 1790 (auparavant ancien quarteron de Bagnères, Pays et Sénéchaussée de Bigorre).
Le point le plus bas de la commune se situe à 444 mètres et le point culminant à 633 mètres d’altitude. Sa superficie est de 5,89 km2
La commune offre une physionomie essentiellement rurale avec environ 42,1% de zones agricoles hétérogènes, 34,5% de forêts, 14,6% de prairies, 5,4% de parcelles dévolues à l’habitat et 3,3% de terres arables.
A vol d’oiseau, Ordizan est située à 14 km de Tarbes et 5 km de Bagnères-de-Bigorre, dans le sud de la province historique du Haut-Adour. Par la route, il faut compter 1 ou 2 kilomètres de plus pour compenser les caprices du relief.
La commune est traversée par l’Adour, l’Arrêt-Darré et le canal de l’Alaric, ainsi que par l’ancienne voie de chemin de fer qui reliait Morcenx à Bagnères-de-Bigorre, et par le CD8 qui va de Tarbes à Bagnères-de-Bigorre.
Toponymie et démographie : L’hypothèse la plus vraisemblable quant à l’origine du toponyme Ordizan est celle-ci : le nom latin Orditius auquel serait accolé le suffixe -anum : le domaine d’Orditius. Il semble que l’appellation “Ordizan” soit stabilisée depuis 1770.
Les habitants d’Ordizan sont les Ordizanais. On leur attribue le sobriquet d’eths olassèrs (les potiers), en référence à l’ancienne tradition potière du village.
On dénombrait 20 feux en l’an 1300 (le village se dénommait alors Ordisa), soit une vingtaine de familles. En 1836, sous le règne de Louis-Philippe, on comptait 570 habitants. En 1995, alors que François Mitterrand passait le flambeau de la présidence de la République à Jacques Chirac, la population n’était plus que de 408 habitants. Actuellement, 545 personnes habitent Ordizan et occupent notamment de nouveaux quartiers qui ont vu le jour depuis le début du XXIe siècle (route de la Prévende, impasse des tisserands).
Climat : le climat d’Ordizan est tempéré de type océanique. L’ensoleillement annuel moyen est de 1912 heures et les précipitations annuelles moyennes sont de 1099 mm.
Le blason d’Ordizan est ainsi décrit : “Parti : au premier d’or à l’aiguille de tisserand de gueules, au second de gueules à la goule d’or“
Le langage héraldique étant quelque peu abscons, une petite explication de texte s’impose :
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- Parti : attribut de l’écu, coupé en deux parties égales par un trait vertical
- Gueules : émail héraldique rouge symbolisant généralement le désir de servir sa patrie
- Goule (ou oule) : pot à feu à deux anses
Bien entendu, le blason d’Ordizan fait écho aux activités de tissage et de poterie qui ont contribué à l’histoire de la commune.
Saint-Georges (du grec geôrgios, qui désignait les travailleurs de la terre) est le saint patron de l’église d’Ordizan mais aussi celui des militaires. A la frontière de l’histoire et de la légende, on apprend que ce tribun militaire né en Palestine (fin IIIe siècle – début IVe siècle) fut mis au supplice à plusieurs reprises (avant d’être décapité !) par l’empereur Dioclétien pour avoir plaidé la cause des chrétiens, ce qui lui valut le qualificatif de “prince des martyrs”. Il est fêté le 23 avril et représente un idéal de vaillance martiale et d’altruisme.